chocoff feat off de l'Ecureuil : rencontre au sommet
Benman

Aucune participation prévue dans les 8 semaines à venir.

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chocoff feat off de l'Ecureuil : rencontre au sommet

Par Benman - 22-07-2023 16:31:08 - 8 commentaires

 

Ce projet de chocoff, nous l'avions depuis longtemps. 

Et cette année, possibilité de rejoindre le off kikou de l'Ecureuil, où comment joindre l'agréable et l'agréable.

Chococaro nous suivra à distance depuis la Corse. Pour les 3 chocos boys, ewi, xsbgv et benman, ce sera 4 jours avec une rencontre au sommet le samedi.

Départ de Lyon vers 21h. Autoroute fermée vers Grenoble. Nationale, blabla. A Grenoble, rocade fermée, on Traverse Pont de Claix blabla. Bref. On a déjà perdu pas loin d'une heure.


Tout va bien, on est au lac du Chambon. Je double péniblement une camionnette polonaise (il est déjà 23h30). On est arrêté par la file de voitures en warning. Je me retrouve en sandwich entre deux camionnettes polonaises Il nous reste 45 km.
Après 30 min d'attente, on commence à croiser une file de voiture qui descend. Puis les flics qui nous indiquent route fermée jusqu'à au moins demain midi: Coulée de boue. J'essaie de leur expliquer que je connais une polonaise qui en prend au petit dej, mais ils n'ont pas la ref.

"Circulez.  Si vous allez à Briançon, il faut passer par Gap."

On regarde le GPS, le gap est immense entre ce qu'on avait prévu et ce qu'on va réellement faire. J'avais bien entendu que Gap avait été placé en redressement judiciaire. Finalement, on fait du routage live. Décision de passer par la Maurienne sans repasser par Grenoble (ça ne me froisse pas vraiment de me retaper tout le chemin à l'envers...), et 70 km de moins que par Gap.

Sauf que ce chemin, c'est par le Col du Glandon direction la Croix de Fer (c'est le contournement de Belledonne par derrière). La végétation que nous découvrons est hachée, la route est à chier. Des branches au sol, et sur la route: des pierres un peu partout. On zigzague mais ça passe. 
Retour sur le Lautaret en montant le télégraphe et le Galibier.

Pire qu'une étape du Tour de France... et de nuit en plus!

Arrivée après 3h du matin. Maillot à pois ou lanterne rouge?

On réveille Xavier, passé vers Lyon bien après nous, mais qui est finalement arrivé avant après avoir pris directement la direction de Chambéry et du Galibier.
Presque 6h30 pour faire au global 360 km, la où normalement on met 2h40. 

On l'aura fait notre ultra cette année!

 

J1 De l'Izoard à Rochebrune

Lever tard. Ah bon? En fait, on avait la bonne heure pour le off de l'Ecureuil, mais pas de lever. Un peu comme plus jeune, quand on croisait au retour de quelques nuits magnétiques ceux qui s'y collaient pour aller travailler.

Blabla intense au petit dej.  On saute le repas du midi pour aller direct à l'Izoard. Il est déjà 15h

 

Belle balade dans les pierriers pour rejoindre le pied du Pic de Rochebrune à 3300m. 
On renonce 100 m sous le sommet: le passage est délicat et personne n'a envie de prendre des risques inutiles.  

 

Quand tu avances d'un mètre, les pierres roulent et le gain se barre immédiatement. Retour par  le lac de Souliers et la Casse Déserte en contrebas de la route du col.  

Il est parti dans le matin
Plein de lumière
Il était mince, il était beau
Il sentait bon le sable chaud

Mon légionnaire de Serge Gainsbourg, 33T chez dom93 - Ref:117968809


Sur les 3/4 de la journée avant de rejoindre la route du col, on n'aura croisé que un randonneur. 

 

 

Fin de J1 avec un repas attendu depuis le matin.

Les estomacs ont rejoint nos talons: la journée s'est finie en foulée avant. On a rêvé de l'après...

au menu: filets de Merlu au four et fondue de poireaux et petits légumes.
Sauf que chez Xavier, on a inventé le four intermittent du spectacle. Quand tu l'ouvres, il se ferme. 
On reste fermes sur le menu, même si le dessert est pris après minuit. Les carottes sont transformées en citrouilles.


Dodo...Patauds.

 

J2: De Névache à la Vallée Etroite

Départ à 11h30 de Nevache, dans la vallée de la Clarée. On se gare et discute avec un cycliste qui descend juste du col de l'échelle qui mène vers une vallée enclavée anciennement italienne (refuges i Re Magi et terzo alpini...): la Vallée Etroite


Objectif du jour: faire une boucle par les chalets du Vallon, contourner la Miglia en passant par des lacs, et rejoindre la Vallée Étroite.

T'as une idée du chemin?


Sauf que le topo de rando n'avait pas prévu que le chemin avait pu être emporté par une avalanche...
Plus de chemin au 1er col... il faut soit descendre dans un pierrier terreux super casse-gueule, soit remonter vers la crête  en mode chamois.

C'est par là


Va pour la crête. La boucle est donc impossible. J'en profite pour faire la pointe toute proche en laissant mes 2 camarades à leurs regrets (ou pas) de ne pas tâter du caillou.

Baudouin est en mode cheville de miel depuis un moment.


On redescend comme on peut la crête avec un peu de retenue pour certains... retour sur un alpage en lisière de forêt... et nous voilà qui descendons direct la forêt en direction du bas de la vallée étroite. Notre étroitesse d'esprit nous fait oublier de chercher un chemin. Après 200 m de descente de plus en plus raide à nous tenir aux rhododendrons, on décide de finalement remonter pour éviter d'être encore plus dans le n'imp.

En remontant, on arrive à se paumer entre nous, Baudouin a fait un petit détour: joie des luttes intestinales! 
Finalement on reprend pied pour finir en beauté par le chemin de l'aller sauf pour moi qui vais tester le balcon plus haut.


Baudouin me fait remarquer que ma semelle est en train de partir en sucette. Elle pendouille lamentablement telle le goitre de Édouard Balladur...
Mais en foulée avant-pied, ça passe. Par contre, pour les 2 jours itinérants qu'il reste, ça ne passera pas.
Mais chacun sa route... chacun son destin. Je fais le haut, Xav et B enlèvent le bas et font le plein d'eau alors que je crois qu'ils en ont plein le dos.

Vous voyez pas 2 petits points en contrebas sur le chemin?


Je cours dans la descente, pensant être le dernier.  
Petit coup de fil. On se rejoint au col de l'échelle? Oui dit B. "On entend déjà la route."
Je suis encore loin. J'accélère, encouragé par ma semelle volante.
Arrivé au col, personne... en fait, j'étais 20 min devant!


On finit par la route pour avoir la chance de trouver un magasin ouvert à Briançon. Demain, on a RV avec les furieux à 10h au Galibier... ça laisse pas beaucoup de temps pour aller faire les soldes. Pourtant nous n'aurons pas le choix. Time is time. 19h30 ça ferme, on entre dans Briançon à 19h28.

On fait plus simple pour le repas du soir.  Dodo un peu plus tôt que la veille. Va falloir prendre des forces.

J3. Du Galibier à Buffère

Réveil moins brutal que la veille. Baudouin a réglé la sonnerie. Ça m'évitera de manquer de tomber de l'armoire... ou du lit du haut.
Départ à 2 voitures. Je passe chez Intersport histoire de reprendre de la semelle. Si tous les rochers sont aussi rapeux que ce qu'on a eu pendant 2 jours,  une bonne semelle ne sera pas de luxe si je ne veux pas finir en viande saignante.

Fin de semelle un peu difficile..

 

On laisse une voiture dans la montée du Lautaret en prenant soin de ne pas laisser les clés dedans...

... petit souvenir perso au passage d'une virée avec Baudouin en Belledonne pour faire le Moretan, initialement en traversée, et qui s'était terminée en aller-retour, la clé de la voiture 2 étant restée dans le coffre de la voiture 1... hum hum


Enfin, Xavier s'y reprend à 2 fois pour récupérer un double. 
Montée au Galibier. A voir la file ininterrompue de cyclistes, on a raté un truc à monter comme ça.


On en oublie de s'arrêter au tunnel. Les kikous ne nous attendent pas au col, mais juste en dessous.
Je fais demi tour en martyrisant une balise de direction sur la route. Est-ce une balise GPS?

Toujours est-il que nous retrouvons les 5 furieux à la buvette, qui ont l'air déjà entamés. 
Mais ils étaient pas 9 hier? Ah, mais y'a eu de la Grande Casse. 
Que même que le chef aux noisettes bien accrochées il a renoncé, mou du genou. 

L'Ecureuil nous a fait faux bond

 

Bon je connais un peu le sujet genouilleux et ne la ramène pas trop.


Le Mulot, lui, n'a pas trop aimé une piqûre d'abeilles.

La triple, c'est bien pour les bières, moins pour la taille des chevilles...

 

 

Tout ça nous permet d'échanger sur le fil privé Bon app de l'Ecureuil, nos plus belles photos. 

 

Ces beautés de la nature permise par notre beau sport

 

Et puis les 2 filles ont fait leur route dans leur coin. 
Plus de David, plus douillettes? elles préfèrent rejoindre le groupe le dernier jour  et passer dire bonjour à la Meije en mode j'ai la Grave qui me démange. 

Ah, les vacances à la Meije en plein juillet...

 

Donc on retrouve Patrick, récent vainqueur du GR20 cul-sec en 4 jours, David-le-jeune, spécialiste du 800m sans volant, Papounet  Tom en mode 🥝,  Alex, alias M. Duss sur kikourou, déjà en mode chamois- appareil photos, et aussi Mazbert le local de l'étape. Eh oui. Au Galibier, nous sommes à la limite du 73.

C'est parti direction le Grand Pic du Galibier à 3200. La vue promet d'être sympa, même si les nuages menacent un peu.
La 1ere montée fera l'objet d'une grogne parmi la populace vis à vis de l'élite qui a tracé puis s'est cassée façon extinction des feux.

Le traceur n'étant plus là, les kikous sont en mode rébellion: lever à 5h30 au lieu de 3h, shunt du Goléon, et maintenant ça serre les dents et les fesses dans la cheminée un peu gazeuse qui va nous mener au pied du grand pic.

On dirait que y'a déja un morceau de short qui y est resté. Le meilleur est à venir

C'est par là, z'êtes sûrs?


Après quelques péripéties et surtout beaucoup d'entraide et des paroles rassurantes de la part des plus poilus, nous atteignons le col. 


Et là, la magie opère.

Allégeance Patesque à la roche-mère

On monte en file indienne jusqu'au grand tipi, avec un repas du midi au sommet, face aux Aiguilles d'Arves d'un côté, et à la Barre des Écrins de l'autre côté.


A bâbord, y'a le Thabor. Les burnés nous décrivent leur chemin pour en arriver là.  

La perche à selfie, M. Duss


La pluie s'invite quand on repart. Enfile ta veste Thabor... et retire-la dès que tu es en nage, car c'était un leurre: 3 gouttes et puis dégage.

Le paysage lunaire me rappelle la Croix de Belledonne, le truc que certains me disaient que je ferais jamais...

 

Nous suivons  la crête toute débonnaire,  puis un joli chemin en balcon.  

Nous surplombons le Grand Lac. Le paysage est une grande claque.

Tentative de remplissage du lac?


On abrège un peu l'expérience en renonçant à la dernière crête, un peu comme un punk à chien qui fait sa mise en plis.
Ça ne fait pas un plis, après la bière du goûter au refuge du... chardonnet, on se gourre dans la descente pour finir sur le plancher de Névache.

 

La remontée se fait après une jolie cascade.
L'arrivée au refuge de Buffère est bienvenue. 

Le buffet est servi à 19h. Patrick nous fait goûter sa San Pellegrino arrangée. Parait-il que ça vaut la tisane ascenseur au Maïdo.

Nous faisons enfin la connaissance du gardien de ce qui s'appelle un refuge. Des fois, il y a des gens qui gagnent à ne pas être connus. Et là,  effectivement c'est pas gagné.  Après avoir rappelé à Tom qui balançait des pieds, que les chaises ont été façonnées de sa main, et méritent une attention qu'on ne retrouve que dans les plus grands barreaux... le voilà qui nous donne l'heure du petit dej: 7h30. A prendre ou à laisser.


Poker face.

Patrick n'avait pas que de la San Pellegrino. Il a un horaire à tenir.


Nous les 3 chocos bobos, ça nous va très bien. On a renoncé à connaître la couleur du lever du jour cette année. 
Mais les zôt loulous, ils ont rendez vous en Terre inconnue à midi au refuge du Thabor. Et Thabor, de prime abord, c'est loin.
Le chef il a dit 3h le lever. Bon, même si ça casse les noisettes de certains y'a pas trop le choix: ce sera 3h.
Et là, on découvre comment un refuge de montagne a, petit à petit, migré vers la pension de famille...


"Mais si vous vous levez à cette heure-là, le bruit va faire descendre le petit peuple qui va réclamer son petit dej aux aurores". Beau réalisme que celui de nos kikous, youhhh, qui ne se laissent pas faire.  
3h. Point barre. 
Et là, la réaction mythique du "gardien": "3h? mais pour quoi faire?"

Regard un peu gêné, allez promis, les éléphants se déguiseront en petites souris demain matin. Si une porte claque, ils accepteront les baffes.

 

La nuit va être compliquée dans notre repaire chocolaté.  
Chaque groupe a sa chambre, donc même pas de question à se poser sur ce qu'on fait à 3h... étant donné que les 2 parcours partent en sens inverse, si on veut accompagner les poilus, ça va nous faire une sacré journée. Or nous avons en magasin côté choco: un genou façon picador, une cheville  en mode tire-fond, et un bide délicatement malmené ces derniers temps.
Donc repos.
On fait un bisou à nos loulous en leur souhaitant une bonne mais courte nuit.

 

Sauf que la taille et la configuration de la chambre avec une fenêtre qui donne sur une serre nous dessert.
Et on a repris trop de dessert... 
Et voici que nous entendons les Echos des voisins qui refont le Monde en bons Parisiens, et ont la guitare qui les démange façon Inrockuptibles.
Pour un peu, on aurait la noce de Figaro, ou un Gala ... est-ce un Progrès, une Libération express? On fera le point quand on aura dormi.

Bref, le refuge a tout d'un gîte, et sous l'abri-gîte, on ne desserre pas les dents de la nuit.🥵
C'est même les dents de l'amer: Qué Calor. Mon señor... 

 

J4. De la Clarée au Pont de l'Alp

3h, il est l'or de se reveillor. 
Mais j'ai même pas commencé à dormir. Je passe mon tour. La matinale de 7h30 c'est pas si mal.

Petit dej.
Mais ils sont où les kikous, eh oui, le gardien n'a rien entendu. Nous aurons notre café crème.
C'est l'heure de partir si on veut pas finir en fondue.


C'est le moment de retourner à la casa en trouvant les chemins les plus chouettes.
On domine la Clarée par le Nord. Oui, mais le Nord, c'est le versant qui est exposé sud.


On commence à mouiller les casquettes plus que de raison. On arrive au refuge de Laval. Je me dis, petain, il fait chaud. Bon, on va quand même prendre une omelette aux oignons confits.
Mais on ne fait pas d'omelette sans casser des fibres: la montée aux Beraudes qui nous attend est terrrrrible..

 

Le soleil donne...Tape sur nos systèmes,
l'envie que tout le monde s'aime.

L'ascension est en mode pente-cotes... rôtis nous sommes.
Plus grand chose à boire, on voit rouge.
Nous sommes au lac des Béraudes.  Ce lieu mythique nous ravit.

ticket to ride?

En ce lieu magique, all you need is love   ("ah, beyraudes", disent les anglais qui n'y voient qu'un passage piétons pour 4 garçons dans le vent)
Nous reprenons notre parlophone pour grimper de concert jusqu'au col. Mais y a-t-il un plus bel endroit sur terre?

Nous dominons les eaux bleues du lac au milieu des roches acres et ocre. 

 


La descente est tellement belle. Nous allons bientôt rejoindre d'autres lacs en or  pour la golden hour.

Une dernière cheminée, quelques mains courantes déposées ça et là,  sans aucune plainte de notre part. Nous descendons un dernier col back, qui ressemble beaucoup au Tricot.

 Nous courons à perdre la laine pour rejoindre la voiture et y apprendre que Jane a rejoint Serge.😢


Je suis venu te dire que je m'en vais, et tes larmes n'y pourront rien changer.
Et quand bien même, cet amour des feintes vient clore cette balade de Johnny Jane...  nous avons passé un moment magique hors du temps.


Nous avons laissé notre aquaboniste du refuge pour nous réfugier dans nos meillleurs souvenirs et les coucher, tard sur le papier.

Merci Xavier et David pour ces belles balades de gens heureux.

Merci à chacun pour votre présence.

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8 commentaires

Commentaire de Lécureuil posté le 23-07-2023 à 09:29:08

C’est aussi beau que les paysages que tu décris ;-)
C’est vraiment un coin magnifique
Vraiment dommage ce genou , surtout quand je vois le laisser aller du réveil du samedi
On t’emmène avec nous pour la GTA 2026 sur 15 jours , comme çà il y aura de quoi faire un livre :D

Commentaire de chirov posté le 23-07-2023 à 15:23:15

Super paysages, merci pour le partage et dommage pour ceux qui n'ont pas pu aller jusqu'au bout !

Commentaire de TomTrailRunner posté le 23-07-2023 à 18:56:30

Je viens te dire que l'on s'en va mieux en off

Commentaire de eha posté le 24-07-2023 à 09:50:02

Magnifique ballade & récit !!

Commentaire de Arclusaz posté le 24-07-2023 à 19:08:55

Magnifique !

Commentaire de caro.s91 posté le 25-07-2023 à 18:37:33

Après avoir eu la version (dimanche) de ceux qui ont participé samedi , je regrette réellement de ne pas avoir eu la forme pour participer aussi. Mais vous auriez eu encore des remarques supplémentaires pour l'arrivée tardive !!! Du coup on s'est fait une balade presque cool avec Sonia et on a manqué une montée aérienne. Belle compensation avec le récit toujours à relire plusieurs fois pour décrypter tous les jeux de mots. Avec en prime la photo de la fameuse chaussure dont nous avions entendu parler toute la soirée ! Plus facile à lire sur Kikouroù que sur WhatsApp !!! :)

Commentaire de Lécureuil posté le 27-07-2023 à 09:29:26

Bon à quelques jours près , fallait pas être dans la cheminée du pic de Rochebrune ! lOl

Commentaire de Benman posté le 27-07-2023 à 11:20:39

pourquoi?

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