KikouBlog de Benman - Mai 2013
Benman

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Un parcours de pentes-côtes

Par Benman - 19-05-2013 17:23:49 - 1 commentaire

Samedi de Pentecôte avec mon groupe de VTT, les "Z'easy Bikers", nous avons tenté de percer le secret de la fontaine de Jouvence à la rencontre de Suzon.
J'avais déjà lu des trucs sur cette Suzon...
 
Kezako? Kikourou rakonte...ce sera un décalogue:
 
prologue:
Retrouvailles à 9h, direction le Val-Suzon, haut lieu de trail et VTT de la région dijonnaise.
Nous attendons Jean-Michel-du-réveil-qui-chancelle (ben oui, c'est lui qui a la carte).
5 valeureux grognards ont répondu présent. Gageons qu'ils ont pu échapper à un WE de communion ou de profession de foi, voire pire, un WE chez leur belle-mère. (mais non belle-maman, je vous adore...)
9 h et quart, c'est le coup de pétard.
 
 
1- archéologue:
Voici Hauteville et son église du XIème siècle avec son porche-en-bois-fin-XVè (c'était la minute culturelle de Mr cyclo-raid)

Le sentier du Bouton d'Or nous amène devant Messigny-et-Vantoux. Nous longeons le Suzon.
J´ai perdu la tête depuis que j´ai vu Suzette, Je perds la raison chaque fois que j´vois le Suzon

ben oui, en fait, le Suzon, c'est ça...

2- hydrologue:
Au passage, nous surplombons la source et le moulin du Rosoir qui alimentent Dijon en eau.
Petit relevé du niveau de la source: tout va bien, pas encore de restriction d'eau à prévoir. Le Rosoir s'est transformé en arrosoir.
 
 
3- graphologue:
Nous nous abreuvons à la fontaine de Jouvence. Est-ce la que la Suzon de l'ouvrage a assuré sa descendance?
Nous découvrons une arche dans laquelle se trouve une étrange stèle représentant un compas, des ciseaux et une équerre... (eh oui, une fontaine construite par des maçons, quoi de plus para-normal).

Nous décidons de commencer une partie de pierre- feuille-ciseaux pour savoir qui mène le train (ou plutôt qui va nous trainer dans la boue..).
 
4- gérontologue:
Nous passons devant le lieu-dit "Baise-ma-mie". Nous décisons que nous ne somme pas des papys et ne nous éternisons pas dans le coin.
Décidément cette Suzon, elle nous en réserve des bonnes...

5- urologue:
Sainte-Foy, et cette fois, deuxième incantation à la pluie pour relever le niveau des sources alimentant Dijon. Non, le soleil ne veut pas lâcher l'affaire... Néanmoins, tout le monde s'aligne quand il s'agit de relever le niveau.
Voici une photo de fesses. Une prime à celui qui me retrouve la photo de face!

Nous décidons d'abandonner Suzon pour grimper autre chose.
 
Le Val Suzon, c'est un magnifique terrain de jeu pour tous les amoureux de la nature

6- andrologue:
Voici la terrible Combe à la Mairie. Grand prix de la montagne. Une fois des plus, nos Z'eazy jouent à celui qui a la plus grosse...    énergie pour se tirer la bourre et s'attendre, tout rouges et en sueur au sommet. 
hihihi, chais moi qu'ai gagné!

On joue à celui qui se fait le plus mâle! Les 5 ou 6 kilomètres suivants seront consacrés à nous raconter nos exploits en refaisant le match.
 
7- sexologue:
Nous traversons Etaules et son Eglise Saint-Valentin. Une petite pensée pour nos épouses (c'est quand même plus sympa de penser à elles ici plutôt qu'au lieu dit "Baise-ma-mie", non?)
Nous envoyons une carte postale à nos épouses depuis l'église Saint-Valentin... 

8- astrologue:
Nous finissons notre ascension le long de la Combe aux Geais, pour arriver au point culminant de notre périple: 542 m. La vue sur le Mont-Blanc est terrible paraît-il... par temps clair.
Nous avons passé le plus clair de notre temps dans la boue, et du Mont-Blanc nous ne verrons le bout.
Nous nous contenterons du Jura, ce qui est déjà pas mal.

Voici la vue avant notre magnifique printemps. Mais ça c'était avant.

9- météorologue:
Redescente par la Combe des Chénaux. ça sent l'écurie, bientôt chez nous.
D'ailleurs, ça sent plutôt l'ail sauvage.
Un ail, des aulx. Un printemps où on se caille, des chemins sous les eaux.
On baisse la tête pour passer sous les troncs qui barrent le chemin, avec quelques petites glissades et figures acrobatiques au passage. Petit regard à droite vers le magnifique lavoir.

Le Dicton du jour: Samedi au lavoir, Pentecôte à pleuvoir.
 
10- terminologue:

Nous tournons à droite au Bois Monsieur, oui madame. Nous remontons la côte Saint-Laurent pour arriver à un lieu magnifique.
Nous roulons avec passion et conviction parmi buissons, herbe à chatons et floraisons.
Une petite oraison car nous dominons Dijon; ce soir c'est L'Eurovision et demain, la mousson?
(voilà, c'était le mur des "ons") 
 

L'Eurovision, plus c'est long... plus c'est long.

Nouvelle traversée d'Hauteville, pas vraiment un bidonville.
Afin d'éviter un bide-en-ville, nous nous décrassons sommairement avant de nous séparer.
 
épilogue:
38 km et 600 m de D+. Ce petit parcours était bien valonné, un vrai parcours de pentes-côtes.
Un petit coup de décapeur thermique pour le vélo et le macho, et nous voici présentables pour se mettre les pieds sous la table.
 
image : http://sourirescyclistes.unblog.fr/

Fin du monologue, il est sur mon blog.
 
Le lien vers le parcours

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A l'eau, non mais à l'eau quoi!

Par Benman - 06-05-2013 23:11:19 - 16 commentaires

Depuis quelques jours, les habitants de Côte d'or ne font plus les malins concernant la météo. Il est tombé en 8 jours ce qui tombe normalement en 2 mois. 

Bon jusque là, rien de bien louche, la pluie, on connaît...Criant Mais l'Ouche, justement est la rivière qui traverse Dijon et se jette dans la Saône. L'Ouche a la particularité d'avoir un débit très variable. Son débit est passé ce week-end à 30 fois son débit normal... ce qui lui a valu les honneurs du 20h de TF1... la gloire, quoi.

Je profite donc du beau temps enfin revenu dimanche pour aller courir dans les Combes alimentant le bassin de l'Ouche afin de comprendre d'où cela vient...

Les (rares) prairies rayonnent au soleil. Enfin, on peut voir la vie en vert.

Je suis au sommet. Au loin, Dijon sèche doucement au soleil. Je bois pour oublier.

 

 

 On devine la vallée de l'Ouche. Le lit de cette vénérable dame s'est considérablement élargi. Je la trouve bien envahissante.

 

 De l'autre côté, le soleil fait briller l'eau qui cherche à occuper toute la vallée pour s'enfuir d'une existence trop coule.

 

Je repars et pose mes bâtons pour profiter d'un point d'eau et remplir mon Camel. Le coin n'est pas déplaisant.

 Je vais m'attaquer à ces combes forestières. Tiens, un point blanc au milieu. qu'est ce que c'est?

 

Je crois que je vais vite comprendre à quoi resemblent les chemins...

Partout des résurgences, les chemins habituels sont remplacés par des petits torrents.

 

  

 Chacun fait son chemin en parallèle. Quand l'eau de là se fait proche.

 

 Il y a même des confluences... je n'ai jamais vu ça ici. Qui se jette dans quoi?

 La Combe de Vic, elle aussi s'est transformée en cascade.

 

Je songe à faire du rafting dans le chemin de fond de Combe. 



 Mon périple va prendre fin. Ouf, car je n'ai plus d'eau, c'est un comble!

Je me prends à rêver en regardant des formes tortueuses. Mon esprit torturé me questionne :où dois-je passer la nuit?

Le lit de l'Ouche est maintenant loin, je dois retrouver le mien.

 

Le ciel s'asombrit. Mes idées se font vagues; et si toute cette eau se rertrouvait quelque part demain? Il est temps de rentrer dormir.

Les lumières de la ville m'appellent au loin. Demain est un autre jour. Je passe la nuit là et je vais direct au boulot?


Et le lendemain matin, voici l'accueil sur mon lieu de travail:

 

  

  

 Un lundi matin, j'ai rêvé de Venise...

 Non mais à l'eau quoi? 

 

La trace GPS de ces rêveries en cascade est là 

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Le miroir de ma jeunesse

Par Benman - 04-05-2013 10:38:27 - 6 commentaires

La rivalité Mc Enroe - Lendl dans les années 80 fait partie des classiques du tennis mondial.

30 affrontements de mars 80 à février 89, 15 partout.  

Et surtout, une opposition de styles:

Lendl: le robot qui renvoie tout, le cyborg qui n'a pas de sentiment.


Mc Enroe: le génial raleur au talent fougueux et au verbe haut.

 

Voici quelques morceaux choisis en video:

 Mais pourquoi je vous raconte ça au fait?

Ah, oui, j'ai souvent refait dans ma tête la finale de Roland Garros 1984, mais à l'envers.

Nous sommes le 10 juin 1984 : McEnroe mène 2 sets à 0 : 6-2 / 6-3 et se promène sur la terre battue de la Porte d'Auteuil. Il est en état de grâce et ne touche pratiquement plus la terre battue tant il survole les débats.

Le public commence à gronder de plaisir: son favori va enfin gagner à Roland. Le bad boy va endosser le fade tchèque en blanc.



Sauf que Lendl ce jour là, va effectuer une des plus extraordinaires remontées au cours d'une finale de Grand Chelem.

Au prix de points où il ne lache rien, il revient à 2 sets partout. Dans un dernier opus où chaque joueur est en permanence au bord du KO, il finira par dévorer le BigMac 7/5 au 5ème set après 4h38 d'un combat magistral, ponctué de coups gagnants de bucheron pour l'un, et de coup de pattes de chat sauvage pour l'autre.


 
  

J'ai rêvé que c'était l'inverse en fait. McEnroe était ce héros magnifique, qui tel Rocky ne meurt jamais, et finit par l'emporter. 

 

Je veux donc renverser le cours de l'histoire et renvoyer à Lendl le miroir de son exploit. 

En ce 1er mai, mes revendications d'enfance ont enfin été entendues.

J'en perds mon latin par poutratis:

"et certatim in luce Benman Fulgurex, et lux perpetua luceat eis. Tandem poutrando Benman Fulgurex"

Cela s'est passé au trail du Tacot en 2013.

C'est cette histoire que je vous raconte maintenant:


Le récit est ici : Trail du Tacot 26 km

 

 

 

 Au commentaire, John McEnroe, redevenu (presque) un gentleman (vous trouvez pas qu'il ressemble à JPP?)

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